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La légende du dolmen de Fresnicourt

Vieux de plus de 4000 ans,  est l’unique rescapé d’un ensemble mégalithique gigantesque, malheureusement démantelé au XIXème siècle. A l’origine, cet ensemble était constitué :
– de 4 dolmens, disposés en losange, reliés entre eux par des allées de pierres levées et formant, par ce fait, une enceinte sacrée ;
– de 2 galgals (le 1er de 26 m de long sur 1,60 m de haut, le 2ème de 50 m de long sur 2 m de haut) qui délimitaient l’ensemble au Nord-Ouest.

Une question se pose : ce territoire était-il alors le centre d’une vaste forêt où les druides celtiques célébraient leurs mystérieuses fêtes ,ou l’élévation des dolmens était-elle le fait de populations antérieures à l’époque celte ? (Les Ménapiens)
La question demeure au vu du seul dolmen subsistant composé de 4 pierres brutes. La table a basculé malheureusement (la foudre ou la conséquence des manœuvres des carriers ?). Le site porte encore les traces de l’exploitation des grès (plan incliné et quai de chargement en 1930 dans la prairie en face).
Lors de fouilles, exécutées autour du site, il a été touvé des pièces de monnaie de Comm, l’Atrébate, chef Gaulois contemporain de Vercingétorix. Ces pièces ont été déposées au musée d’Arras.

On dit que ce coin de bois est surnaturel…

Une légende raconte qu’à certaines périodes de l’année, les fées  du Dolmen de Fresnicourt(surnommées les Demoiselles blanches) se réunissent autour de la table des fées pour y célébrer des rites anciens.
Leurs silhouettes apparaissent entre les ombres avant de former une ronde autour du Dolmen et dansent au son d’une musique qui semble venir du sol… Malheur aux voyageurs égarés ou aux simples promeneurs qui, envoûtés par les sortilèges, pénètrent à l’intérieur de leur cercle.
Les Demoiselles blanches, dit-on, les entraînent dans leur monde dont l’entrée serait située sous le Dolmen.