Passer au contenu Passer à la navigation Passer au pied de page

Le nom de Fresnicourt vient du mot Frêne vénéré des Celtes, des Saxons auprès duquel les dieux (Ases) et les Vierges (nones) résidaient.
Donc Fresnicourt, tire son nom du Frêne « fraxinus » en latin et « Curtis », endroit, place, lieu (époque Gallo Romaine). Mais sous l’époque mérovingienne, on retrouve le terme « curtis » : c’est alors un grand domaine administré par des moines et divisé en trois parties :
– Un tiers concerne la vie artisanale (forge, tissage, moulin, artisanat) et chapelle (vie culturelle)
– Un tiers relatif à la vie agricole : c’est la « Manse », réunion de plusieurs « culture » (d’où les noms de grande couture , le Courtil, la Couturelle …) dans notre commune,
– Un tiers est réservé aux bois et aux pâturages. Tous les habitants en avaient la jouissance  » communa » d’où le nom de commune, communal.


Au temps des Gallo-Romains, le territoire de Fresnicourt fait partie de la « Silvensus pagus », pays de forêts impénétrables et redoutées. Puis cette contrée aurait été le site d’un curieux culte : celui de l »Arbre sacré ». Toujours est-il qu’un arbre, le frêne, semble avoir donné son nom à la commune. « Friscini Curtis » ou domaine entouré de frênes (enclos où il y a des frênes) à l’époque gallo-romaine.
De domaine rural gallo-romain, Fresnicourt devient, sous les Francs, une partie de l’Evêché d’Arras. En 673, Vindicien, évêque de Cambrai, fait don de l’autel de Fresnicourt au chapitre d’Arras. Le pape Adrien IV confirme cette donation.
Fresnicourt a traversé les époques avec les heurs et les malheurs que connut l’Artois. Il donne son nom à la commune en 1840 en englobant les hameaux de Olhain et de Verdrel.
Fresnicourt deviendra Fresnicourt-Le-Dolmen en 1925  : d’abord en raison de la présence sur le territoire d’un dolmen, mais aussi parce qu’il y avait confusion dans l’acheminement du courrier postal avec Frémicourt.